Avant-propos

« Réflexion autour d’un pôle artistique majeur. »

Nous sommes quatre étudiants en histoire de l’art  rassemblés autour d’un même sujet : Le Bateau-Lavoir, foyer intellectuel et artistique parisien du début du XXème siècle. Ce sujet nous a paru pertinent suite au visionnage d’un documentaire de la chaîne ARTE intitulé « Les aventuriers de l’art moderne ».

Ainsi ce blog a pour vocation de regrouper, classer et traiter les ressources numériques qui concernent le Bateau-Lavoir  à son apogée, de l’investissement des lieux par Pablo Picasso en 1904 jusqu’à la veille de la Première Guerre Mondiale en 1914.

Afin de mettre en œuvre ce propos, nous avons créés des outils numériques personnalisés. Parmi les plus sollicités se démarquent, Delicious un site de bookmaking, Flickr en tant que qu’outil de gestion d’images et finalement Netvibes qui nous a permis de consulter des flux numériques présélectionnés en temps réel.

Le Bateau-Lavoir consistait en  un ensemble d’ateliers vétustes. Il prit forme au sein de Montmartre dans un climat d’effervescence artistique. Au début du XXème siècle, Montmartre est renommé pour sa vie de bohème et ses habitants sans le sou, dont beaucoup d’artistes souvent  issus de l’immigration, vivaient dans des conditions difficiles.

Néanmoins, le Bateau-Lavoir est célèbre avant tout pour avoir incarné l’avènement de la peinture moderne, Picasso y a réalisé Les Demoiselles d’Avignon (1907) : le cubisme était né. Cependant, ce n’est pas le seul mouvement à proprement dit qui y prit forme. En effet, on retient plusieurs figures phares telles que Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Georges Braque ou  Juan Gris, qui y séjournèrent et par conséquent donnèrent une impulsion personnelle au lieu. Toutefois, que serait le Bateau-Lavoir  sans  ces noms de passages comme ceux de Matisse ou Derain qui y apportèrent un peu d’eux. Il ne faut pas oublier non plus les marchands, vendeurs et éditeurs qui donnèrent leur chance à ces artistes un peu marginaux et sans qui ces noms seraient peut être aujourd’hui perdus.

A l’aube de la première guerre mondiale, l’effervescence cessera pour renaître, plus loin, dans le quartier de Montparnasse, et à la Ruche, cité d’artistes du XVème arrondissement.

Finalement, le résultat de ce blog aspire, peut-être, à être une base de données numérique  utile à celui qui désirerait travailler sur le sujet ou plus simplement, à titre de curiosité, se renseigner ; tout en ayant conscience de la portée limitée qu’il propose.

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